Esther 2: Les origines - Avis et Histoires vraies

18/08/2022

Alors que le film réalisé par Jaume Collet-Serra, en 2009 dévoilait le gros secret de la fillette, à savoir une maladie qui empêche son corps de vieillir, ce préquel a pour ambition de raconter ce qu'il s'est passé avant qu'elle ne terrorise la famille Coleman dans le premier film.


Après avoir orchestré une brillante évasion d'un asile psychiatrique, Esther se rend en Amérique où elle se fait passer pour la fille disparue d'un riche couple. Rapidement, son passé sombre et meurtrier refait surface, ce qui l'opposera à sa mère qui fera tout pour protéger sa famille de cette enfant.

Distribution

  • Isabelle Fuhrman (VF : Émilie Rault) : Leena Klammer / Esther Albright
  • Julia Stiles (VF : Sophie Landresse) : Tricia Albright
  • Rossif Sutherland (VF : Jean-François Rossion) : Allen Albright
  • Hiro Kanagawa : l'inspecteur Donnan
  • Matthew Finlan (VF : Pierre Lebec) : Gunnar Albright


Comme tout bon préquel, a moins de vouloir repérer des Easter's eggs, inutile d'avoir vu le premier Esther pour comprendre celui ci. Dans ce deuxième volet on en apprend plus sur sa véritable identité et sur les raisons de son arrivée en HP, mais surtout sur ce qui la pousse à se faire adopter et à jouer de son nanisme (De vous a moi les raisons sont pas "ouf"... même pour une sociopathe...).

Dès le début du film on retrouve Esther, de son vrai nom Leena Klammer  dans un hôpital psychiatrique en Estonie. Toujours aussi intelligente, elle use de moyen toujours plus ingénieux et gores les uns que les autres pour s'échapper de l'asile. Big Up à la scene filmé en plan-sequence, qui donne un petit élan de suspens et d'adrénaline dans un début un peu long et mou.

Bien trop recherchée en Estonie et surtout bien connue des force de l'ordre elle décide de se faire passer pour une petite fille américaine disparue il y à 4 ans, dont leur ressemblance est frappante: Esther Coleman

Nous comprenons vite que la nouvelle famille d'Esther a été très affecté de la disparition de leur dernière. Leur climat familiale à changer et le père c'est complètement refermé sur lui même. Esther vas jouer de ça tout au long de son rôle. Rappelons que dans le premier, Esther était adopté par un couple venant de perdre un enfant et jouait déjà de manipulation affective....vous vous souvenez de la scène du bouquet?

- Au final rien de très nouveau...-

Dans la forme rien de très nouveau avec le premier et l'on pourrait commençait à avoir l'impression d'un film redondant. Toujours les mêmes manigances de notre trentenaire aux couettes à nœud.
Il est vrai que l'on retrouve, tout au long du film, énormément de mécanisme du premier. Il ne faut pas oublier que c'est un préquel et qu'il est là pour nous expliquer les origines. Mais un détail vas tout changer.

Effectivement la famille ne serait pas plus blanche qu'Esther. La mère émet des doutes très rapidement et surtout le première! Histoire de lien/rapport mère-fille? Et surtout on retrouve  encore une fois le même mécanisme du premier volet où c'est encore une fois la mêre de famille qui émet des soupçons ! Cependant... Si cette mère douce et aimante semble très heureuse de retrouver sa fille elle semble aussi froide et distante...

On découvre que depuis le début elle savait qu'Esther n'était pas là vrai.. car elle a enterré sa fille après que son fils l'ai accidentellement tué... Ne voulant pas plus accablé sa famille, elle a préféré faire croire à une disparition auprès de son mari.
L'arrivée de la fausse Ester, rapprochera cette famille détruit par la disparition de leur fille

Ce tournant m'a rappelé  à l'affaire Frédéric Bourdin (on en reparle plus bas) qui a vécu similairement l'histoire d'Esther.. sauf que lui n'était pas un meurtrier psychopathe.

Esther, la mère et le fils vont alors faire une alliance... Cependant rien ne se passe comme prévu et Esther ne parvient pas à tirer quoi que ce soit de cette union... ce qui, il faut le reconnaitre, fais perdre de sa splendeur au personnage et par conséquent à la saga.


-Il n'y pas de mauvais film... que des mauvais réalisateurs-

Dans un combat final, expéditif et un peu tiré par les cheveux et sans "spoiler Alert": Esther gagne... (oui c'est un préquel ) Et c'est comme ça que , de son vrai nom Leena Klammer est devenu Esther Albright

Malheureusement on déplore encore une fois le travail insipide de William Brent Bell qui avait été déjà incapable de donner une suite un tant soit peu correcte à ce qui était considéré comme son film le moins mauvais "The Boy" et qui s'est contente du minimum lors de ce préquel...

Dommage, j'ai beaucoup apprécié le tournant de la fausse disparition de la fillette. Mais la réalisation fade mélangé à un scénario qui aurait du se montrer plus poussé, nous donne un film faignant dont l'histoire de fond à été survolé... Jaume Collet-Serra... tu me manque...

Je salue cependant de très bonnes scènes comme le plan séquence du début ou encore la scène où la mère (joué par Julia Stiles) apprend à notre usurpatrice d'identité à se comporter comme l'aurait fait la vraie Esther.


- 13 ans plus tard: Une actrice plus âgée pour une fillette plus jeune -

Nous saluons cependant le talent de l'actrice Isabelle Fuhrman qui reprend son rôle d'Esther dans ce préquel.

Pourtant, Esther 2: les origines se situe avant Esther et l'actrice, âgée de 23 ans au moment du tournage, devait donc paraître plus jeune que dans le long métrage de 2009 (12 ans à l'époque du premier) !
Pour cela, l'équipe a eu recours à du maquillage et à la perspective forcée. L'actrice a été doublée par une enfant pour les scènes en plan large.

Fille d'un ancien candidat politique et consultant d'affaires et d'une journaliste émigrée d'URSS, Isabelle Fuhrman fait ses débuts au cinéma à l'âge de dix ans dans Hounddog (2007) et c'est deux ans plus tard qu'elle se fait connaître en interprétant le rôle-titre d'Esther.


- Un peu de fiction et un soupçon de réalité -

Dans le premier Esther, cette dernière est une adulte atteint d'une forme de nanisme se faisant passer pour une petite fille orpheline. Si cette histoire fait échos au cas de Natalia Grace en 2013, le rebondissement dans Esther 2: Les origines m'a fais pensé à l'histoire de Frédéric Bourdin. Un français se faisant passé pour un enfant disparu au USA dont la famille ne serait pas très net.

Natalia Grace Barnett: La meurtrière présumée se faisant passer pour une enfant

Natalia Grace Barnett est arrivée aux États-Unis deux ans avant que les Barnetts ne l'adoptent en 2010, mais n'avait pas d'acte de naissance. Les premiers tests ont montré qu'elle avait entre 6 et 10 ans, bien que des tests ultérieurs aient dit le contraire.

Lorsque Kristine et Michael Barnett de l'Indiana ont adopté Natalia Grace Barnett en 2010, on leur a dit qu'elle avait six ans. Mais le couple est rapidement devenu convaincu que Natalia Barnett était en fait une naine adulte - avec de graves problèmes mentaux.

Peu de temps après son adoption, Natalia Barnett a commencé à manifester un comportement étrange et violent, menaçant même de tuer des membres de la famille. Les Barnetts ont par conséquent effectué des tests médicaux sur Natalia qui suggéraient qu'elle avait au moins 14 ans, et peut-être beaucoup plus âgée.

En 2013, ils étaient convaincus que Natalia était une femme adulte. La famille lui a loué un appartement dans lequel elle pourrait vivre seule, puis est partie s'installer au Canada.

Bien que le couple ait depuis été accusé de négligence criminelle pour avoir abandonné leur fille adoptive, Kristine Barnett reste catégorique sur le fait que Natalia n'est pas seulement une adulte à part entière, mais aussi une sociopathe dangereuse.

"Les médias me décrivent comme un agresseur d'enfants", a déclaré Kristine Barnett. "Mais il n'y a pas d'enfant ici."

Natalia Barnett, cependant, raconte une histoire différente.

Pourquoi l'adoption de Natalia Barnett est devenue dérangeante presque instantanément?

Kristine Barnett a toujours voulu une grande famille. Bien qu'elle et Michael aient eu des enfants biologiques, dont leur fils Jake, un enfant prodige autiste, ils espéraient agrandir leur famille grâce à l'adoption.

En tant que tels, tous deux étaient ravis d'apprendre qu'une agence d'adoption en Floride avait une petite fille qui avait besoin d'un foyer en mai 2010. Dans les 24 heures, ils se sont envolés de l'Indiana vers la Floride et ont rencontré Natalia Grace pour la première fois, l'acceptant immédiatement dans leur famille.

Selon Kristine, elle pouvait dire que Natalia Grace aurait besoin de soins supplémentaires. La jeune fille souffrait de dysplasie spondyloépiphysaire, une forme rare de nanisme. Mais après avoir travaillé avec Jake et dirigé une garderie pour enfants, Kristine s'est sentie à la hauteur du défi.

Cependant, il est vite devenu clair - selon Kristine et Michael - que Natalia avait des tendances et des comportements qui ne convenaient pas à un enfant.

Kristine BarnetKristine Barnett a déclaré que Natalia Grace se tenait la nuit au-dessus des lits des membres de sa famille, tenant des objets pointus.

Kristine Barnett a affirmé qu'elle avait remarqué quelques choses étranges dès le départ. Selon elle, Natalia Grace avait des poils pubiens et des dents d'adulte. Et elle a caché des vêtements ensanglantés dans les poubelles, ce que Kristine soupçonnait d'être la preuve que Natalia avait déjà ses règles.

De plus, Natalia Grace semblait de plus en plus violente. Dans un entretien avec Le courrier quotidienKristine a affirmé que Natalia avait menacé de poignarder la famille dans leur sommeil et avait une fois versé de l'eau de Javel dans le café de Kristine.

"Elle faisait des déclarations et dessinait des images disant qu'elle voulait tuer des membres de sa famille, les enrouler dans une couverture et les mettre dans l'arrière-cour", a déclaré Kristine.

"Elle se tenait au-dessus des gens au milieu de la nuit. Tu ne pouvais pas dormir. Nous avons dû cacher tous les objets pointus"

Apparemment, Natalia Grace a attaqué un bébé, s'est moquée de la thérapie familiale, a commencé à entendre des voix et a manifesté d'autres comportements alarmants. Elle a même apparemment essayé de pousser Kristine dans une clôture électrique.

"Elle sautait des voitures en mouvement", a déclaré Kristine. « Elle maculait du sang sur les miroirs. Elle faisait des choses que vous ne pourriez jamais imaginer faire par un petit enfant.

Finalement, Kristine et Michael ont essayé d'obtenir de l'aide professionnelle pour leur fille. Natalia Grace aurait même avoué aux médecins à ce moment-là qu'elle avait en fait 18 ans et que cela avait été "amusant" de terroriser sa famille.

Kristine a également affirmé que les tests de densité osseuse suggéraient que Natalia était une adulte. Elle a ajouté que Natalia n'avait jamais grandi, ce qui, selon Kristine, devrait arriver, même chez les enfants atteints de nanisme. Les Barnetts étaient maintenant convaincus qu'ils avaient involontairement accueilli un nain adulte psychotique dans leur maison.

Comment Kristine et Michael Barnett ont fait sortir Natalia Grace de leur vie?

En 2012, les Barnett ont décidé d'agir. Ils ont réussi à "corriger" l'âge légal de Natalia à 22 ans par l'intermédiaire d'un tribunal supérieur du comté de Marion afin qu'elle puisse recevoir les soins psychiatriques dont elle avait besoin en tant qu'adulte - et être coupée de la famille.

Avec cela, Kristine, Michael et leurs fils ont déménagé au Canada. Ils ont laissé Natalia Barnett dans un appartement loué à Lafayette en juillet.

Kristine Barnett a déclaré qu'elle avait payé un loyer pendant un an avant que la famille ne quitte le pays et qu'elle avait aidé Natalia à obtenir un numéro de sécurité sociale, à demander une pièce d'identité et à obtenir des coupons alimentaires.

Cependant, Natalia Grace a finalement été expulsée en 2014 et la police a déclaré que ce sont des voisins qui l'avaient prise "sous leur aile". Michael et Kristine ont divorcé la même année.

Le chemin direct de Natalia après ce point n'est pas clair, bien que le couple Antwon et Cynthia Mans ait demandé à devenir ses tuteurs légaux en mars 2016. Cela nécessiterait de rétablir la date de naissance d'origine de Natalia à 2003, à laquelle les Barnetts ont déposé une objection.

FacebookCynthia Mans et ses enfants, dont Natalia Grace, en novembre 2018.

Selon le compte Facebook de Cynthia Wilson-Manscependant, il semble bien que Natalia ait rejoint cette nouvelle famille.

Néanmoins, le 11 septembre 2019, Kristine et Michael Barnett ont été accusés de négligence criminelle. Les Barnetts ont clamé leur innocence.

"J'ai été coopérative tout le temps", a déclaré Kristine. "J'ai été honnête avec les gens tout le temps. Je suis accusé par l'État de l'Indiana de crimes contre un enfant alors que l'État de l'Indiana a déterminé à plusieurs reprises que Natalia était une adulte.

Prison du comté de TippecanoeMichael et Kristine Barnett ont été libérés sous caution et sous caution, respectivement. Leur version de l'histoire a été corroborée par plusieurs cliniciens et membres du personnel hospitalier.

"Dès le premier jour, c'était une mission d'amour. Mais quand vous amenez un enfant chez vous, vous vous attendez à ce qu'il soit un enfant. Être accusé de cela est inadmissible pour moi. C'est juste horrible.

Kristine Barnett a été libérée le 19 septembre 2019 après avoir déposé une caution de 5 500 $, tandis que son ex-mari a été libéré après avoir versé une caution de 5 000 $.

Quel âge avait Natalia Barnett - et qui est la vraie victime ?

Aussi choquant que tout cela puisse paraître, il y a un autre côté à l'histoire. Natalia Grace Barnett dit qu'elle n'était qu'une enfant lorsque sa famille adoptive l'a abandonnée - et elle en a la preuve.

Pour commencer, DailyMailTV a trouvé une femme prétendant être la mère biologique de Natalia Barnett en Ukraine en octobre 2019.

La femme, Anna Volodymyrivna Gava, Raconté DailyMailTV que Natalia est vraiment une enfant. Gava a déclaré qu'elle avait été forcée d'abandonner sa fille après sa naissance en 2003.

Par l'intermédiaire d'un traducteur de son domicile en Ukraine, Gava a déclaré : « Je sais exactement quel âge elle a. Cette fille est ma fille qui est née il y a 16 ans. Les médecins m'ont dit de laisser le bébé : "Laissez-la, ne gâchez pas votre vie", ont-ils dit. Eux et ma mère m'ont dit de la quitter. Ils ont dit que le bébé ne serait jamais bon, qu'elle ne pourrait jamais bouger, qu'elle serait enchaînée à une chaise ou à un lit.

Elle a poursuivi: "Elle vit maintenant en Amérique avec des parents adoptifs qui veulent l'abandonner. Je pensais que tout allait bien avec elle et il s'est avéré que tout n'allait pas bien.

DailyMailTV a ajouté que les journalistes ont également vu un document d'un orphelinat où Natalia aurait été emmenée, qui suggérait qu'elle était un bébé en 2003. Cependant, les journalistes n'étaient pas autorisés à prendre des photos de ce document.

Pendant ce temps, Gava a lancé un appel directement à Natalia : « Ma fille, pardonne-moi pour ce qui s'est passé il y a 16 ans. Rendez-vous bientôt pour que je vous voie. Nous t'attendons. Tu as deux sœurs et deux frères.

Natalia, elle aussi, a rendu public son histoire. En 2019, elle et le Mans se sont assis avec le Dr Phil. Là, elle a dit que la version de l'histoire de Kristine et Michael "n'était pas vraie du tout". Natalia a également nié catégoriquement qu'elle était une "arnaqueuse adulte".

En effet, un test de densité osseuse de 2010 semble montrer que Natalia avait en fait huit ans. En d'autres termes, elle était probablement plus âgée que ne le pensaient les Barnetts, mais n'était certainement pas une femme adulte.

Mais après que Natalia et Kristine se soient exprimées, un juge a déposé une ordonnance de bâillon et les deux parties se sont tues.

Lentement, au cours des deux dernières années, leur cas s'est frayé un chemin à travers le système judiciaire. Dans l'état actuel des choses, Kristine et Michael ne sont pas coupables de négligence, car l'âge légal de Natalia, qu'ils ont changé, fait d'elle une adulte.

D'autres développements verront néanmoins certainement le jour à l'avenir. Mais, pour l'instant, l'histoire de Natalia Barnett reste déroutante. Quel âge a Natalia Barnett et qui est la vraie victime ? La réponse semble dépendre de qui vous croyez.


Frédéric Bourdin: Le Caméléon


Son plaisir était de se faire passer pour un mineur en détresse et de découvrir la tête des piégés lorsqu'en qu'ils leur relèvent la surpecheries.


Frédéric Pierre Bourdin est né à la suite d'une liaison entre sa mère Ghislaine Bourdin et Kaci, un ouvrier immigré algérien qu'elle a rencontré dans une usine de margarine où ils travaillent tous les deux. Enceinte à 17 ans, elle déclare avoir découvert lors de sa grossesse que Kaci est déjà marié et père de six enfants en Algérie. Le père de Ghislaine tente, en vain, de convaincre sa fille d'avorter, avec ces mots qu'il inscrira plus tard dans ses mémoires : « elle ne veut pas avorter du raton ». Dès lors, elle décide de ne pas révéler sa grossesse à Kaci et d'élever seule Frédéric qui ne rencontrera jamais son père. Entre son travail à l'usine et les sorties en discothèque, Ghislaine s'occupe peu de son enfant qui grandit dans une tour HLM de Nanterre, cité des Marguerites. Ses grands-parents alertent les services sociaux et obtiennent la garde de Frédéric qui a alors deux ans et demi. De 6 à 12 ans, il vit avec sa grand-mère à Mouchamps, dans un village de Vendée. À 12 ans, de plus en plus rebelle, il est placé dans un foyer pour mineurs à Basse-Goulaine, près de Nantes. Il y reste jusqu'à ses 16 ans. Frédéric Bourdin raconte qu'il a été abusé, physiquement et mentalement par sa propre famille et sexuellement par un voisin de la famille en Vendée3.

Sa mère a admis4 qu'elle lui donnait des coups de poing lorsqu'il n'était qu'un enfant. Cette dernière a aussi déclaré, lors d'un documentaire diffusé plusieurs fois à la télévision depuis 20055, qu'elle regrettait de lui avoir donné la vie et qu'elle souhaitait « vivement qu'il écope de la chaise électrique ». Frédéric met en cause des oncles et tantes, un voisin et aussi un des foyers où il passa quatre années (de douze à seize ans) sans jamais être écouté : il en garde une colère continue envers les adultes. Le grand-père maternel a avoué avoir peur de son petit-fils et ne croit pas en sa réhabilitation. Frédéric, lui, accuse son grand-père de racisme et de jalousie.

C'est donc à cause de cette enfance chaotique que Frédéric Bourdin a toujours voulu justifier ses actes en affirmant rechercher l'amour à travers l'enfance qu'il n'a jamais eue. À 16 ans, il est placé dans un foyer à Angers où les responsables veulent le placer en classe d'apprentissage. Refusant ce destin, il fugue et sillonne la France et l'Europe puis les États Unis.

L'émission Envoyé spécial, qui lui consacre un reportage en 1999, affirmera ne pas savoir ce que faisait Frédéric Bourdin lors de ses nombreux voyages et n'avoir réussi qu'à retrouver sa trace ici et là...

En 2012, à la suite de la sortie du documentaire sur sa vie (The Imposter de Bart Layton), il accorde une interview au magazine Vice où il explique ses motivations profondes.

D'après le livre de Christophe d'Antonio, une biographie autorisée de l'usurpateur (Le Caméléon, l'invraisemblable histoire de Frédéric Bourdin), les psychologues évaluent son QI à 139, soit supérieur à celui de 99,5 % de la population.

Frédéric Bourdin a renoncé à sa vie d'imposture en 2005. Il s'est marié le 8 août 2007 et est père de cinq enfants.

De 1990 à 2005, Frédéric Bourdin a utilisé des centaines d'identités, fictives pour la plupart, à travers le monde, en se faisant passer pour un mineur.

En 1998, Frédéric Bourdin est condamné à six ans de prison aux États-Unis pour l'usurpation de l'identité de Nicholas Barclay, un enfant disparu le 13 juin 1994 de San Antonio (Texas).

Octobre 1997. Depuis l'Espagne, il contacte le FBI, se fait passer pour un éducateur qui pense avoir retrouvé le jeune Nicholas Barclay, disparu en juin 1994 à San Antonio.
L'adolescent aurait été kidnappé par un réseau pédophile, avant de parvenir à s'échapper. Le temps de se décolorer les cheveux, de se tatouer entre deux doigts façon taulard, et Bourdin embarque pour le Texas. Il y est accueilli à bras ouverts par sa « soeur » et sa « mère », passe cinq mois dans la peau d'un autre, avant que les enquêtes parallèles d'un agent du FBI et d'un détective privé ne le percent à jour.

Verdict : six ans de prison, qui ne parviennent pas à dissiper un sérieux doute sur ce qu'il est advenu du vrai Nicholas Barclay. « Je suis un bon imposteur, mais pas à ce point, dira le Caméléon. Manière de sous-entendre que la famille Barclay a su dès le début qu'il n'était pas celui qu'il prétendait.
Jason, le frère, mettra lui étonnamment trois mois à venir le rencontrer. Toxicomane, sujet à des crises de violence, il fut plus tard suspecté d'avoir été à l'origine de la disparition de Nicholas. Sans qu'aucune preuve ne puisse être avancée. Quant à la mère, saoule et drogué, elle hurlera un soir à Frédéric « Mais t'es pas mon fils! T'es qui, Bordel? »

Au même titre que dans le film accepté l'arrivée de ce faux enfant retrouvé dissipe tout soupçons de meurtre...


J’espère que cet article vous auras plus, et vous remercie de m'avoir lu jusqu'au bout.

Source: Allociné.fr/Wikipédia.fr/Techtribune.net

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